Les collégiens de René-Cassin
abattent leur mur de Berlin

Jean-Guy Cuomo, un professeur hors pair
A la manière de Christo qui avait emballé le Pont-Neuf en 1985, Jean-Guy Cuomo s'était fait remarquer en emballant avec ses élèves le château tourrettan derrière des bandes magnétiques. Cette fois-ci, il a eu l'idée de construire à l'intérieur du collège René-Cassin (Prix-Nobel de la paix: quel symbole!) un mur de 30 m de long sur 2,50 m de haut pour symboliser le mur de Berlin. Chaque élève était chargé de décorer un ou plusieurs "parpaings" à l'image des illustrations du vrai mur.
Une destruction symbolique
C'est le jour de l'anniversaire de la chute du "mur de la honte" que la destruction de cette véritable oeuvre d'art (comme l'a fait remarquer le patron de la culture départementale, Alain Frère) a été réalisée. Tout d'abord, le maire, devant la principale et son adjoint, plusieurs maires-adjoints et professeurs dont Jean-Guy Cuomo, évidemment, a arraché l'un des parpaings parmi les mieux décorés. Un véritable tonnerre d'applaudissements et de cris de joie est monté de la foule des collégiens massés dans le hall.
Jean-Guy Cuomo a fait remarquer que bien des murs subsistent encore à travers le monde et que ce symbole aidera peut-être à les détruire eux aussi. Le professeur d'allemand a prononcé en langue germanique l'autorisation officielle d'abattre cette muraille et la ruée des collégiens vers les parpaings maudits a été immédiate. En quelques instants, le mur était abattu.
Des oeuvres d'art à conserver
La fièvre de la délivrance une fois retombée, quelques malins se sont penchés sur les "gravats" pour récupérer les oeuvres d'art les plus significatives. Pour sa part, le maire a emporté "son" chef d'oeuvre berlinois qu'il exposera dans une vitrine de la mairie.
Ainsi, cet art éphémère laissera des traces dans les imaginations, symbolisant la liberté.

Valéry d'AMBOISE

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Détails du mur
Le public
Le maire enlève "la première pierre"
La destruction du mur
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Le maire brandit le premier "parpaing" arraché au mur;
un détail étonnant: bien avant l'autorisation de destruction,
une partie du mur (au centre de l'image) s'est effondrée d'elle-même!
Mur de Berlin à René-Cassin
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