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Tourrette-Levens pour les touristes et les curieux téléchargez la vidéo

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Le vieux village Ancienne chapelle du Gonfalon (Pénitents blancs) à clocher triangulaire (rare). Le vieux village a été abandonné à la suite du tremblement de terre de 1887. Ci-dessous, vieilles rues

(à noter que la clé est disponible l' après-midi
auprès de l'auberge "Chez Lucien", face à la mairie)

La tradition en usage depuis la plus haute antiquité dans l'Église Catholique est de donner aux églises paroissiales et autres lieux de cultes, un titulaire et presque toujours un patron. Le titulaire est la personne dont église prend le nom, par exemple à Tourrette l'église primitive était désignée sous le vocable de Saint Sauveur ou transfiguration de Notre Seigneur. Puis on y a annexé le vocable de La Sainte Vierge. L'église aurait eu alors deux titulaires le Saint Sauveur et la Sainte Vierge. Tous les actes de catholicité depuis 1656 portaient cette mention jusqu'à l'indult pontifical de 1661 qui fait mention de l'église Sainte Marie de l'Assomption nom qui s'est conservé jusqu'à nos jours.

En 1631, après la terrible épidémie de peste qui a décimé la région, la paroisse de Tourrette se met sous la protection de Sainte Rosalie. Dés 1658 divers documents font mention de l'autel de Sainte Rosalie. Sa fête célébrée le 4 septembre rivalisera par sa solennité avec celle de l'Assomption.

L'église de Tourrette est une des plus ancienne de la région. Gioffredo déclare que l'église Sainte Marie et Saint Sauveur de Tourrette est vénérable par son antiquité. En 1048 Rostaing d'Apt donne à l'abbaye de Lérins une grande partie de ses possessions du castrum de Tourrette y compris toutes les églises de ce lieu. Il y avait donc au 11e siècle, une église dans l'enceinte du vieux village, probablement celle qui deviendra la chapelle des Pénitents blancs, et une autre à la bourgade à l'emplacement de l'église actuelle. De plus il est fait mention d'un prieuré de l'abbaye de Saint Pons avec une église au Colombier L'église actuelle a été reconstruite au XIIe siècle, cette église comprenait la nef centrale et une abside un peu en retrait de chaque côté de la nef et voûtée en cul-de-four. Les murs en étaient très épais comme ceux des remparts car la population s'y réfugiait en cas d'attaque ennemie. Sous cette nef était le charnier qui servait de cimetière. Au début du XVIIIe siècle, on agrandit l'église en ajoutant la nef nord en pratiquant de grandes arcades entre les gros piliers. En 1792 le curé Doneudi fait construire de la même façon une nef sud et surélever la nef centrale. En 1866, la nef centrale est prolongée du côté du grand autel qui est reculé et derrière lequel on aménage le chœur. La sacristie actuelle est construite. Le nouvel autel est consacré par Mg Pierre Sola évêque de Nice le 20 juin 1869 et l'église entièrement terminée le 29 juin 1872.

Fondue en 1866 par Jacob Holtzer et pesant 322 Kg, Anne Marie Rose avait été initialement installée dans le clocher de l'église Sainte Anne Faubourg de Bône en Algérie.
En 1962, avant la transformation de l'église en mosquée, la cloche suivit ses paroissiens et fut rapatriée en France où la municipalité de Tourrette se portait volontaire pour l'accueillir.
Elle est installée dans le clocher de l'église de Tourrette en 1974 mais en raison de la nécessité d'effectuer des travaux de renforcement du clocher, n'est jamais mise en service jusqu'à cette journée de Pâques de l'année 2000 où elle est inaugurée en grande pompe au cours d'une cérémonie à laquelle participent la plupart des Tourrettans.

En 1175, Raymond Chabaud 1er est seigneur de Tourrette et le château est construit à cette epoque. Il restera propriété de la Famille Chabaud jusqu'en 1684. Puis de la famille Canubio jusqu'en 1829. Il devient alors une propriété privée jusqu'à son acquisition par la commune en 1992. Le château a été entièrement rénové en 1997 et est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques.

Le Château de Tourrette-Levens abrite un Musée d'histoire naturelle unique sur la Côte d’Azur. Les plus beaux papillons et insectes du monde sont présentés dans le donjon moyenâgeux. Les dépendances accueillent plus de 300 animaux naturalisés exposés dans leur cadre de vie.
Dominant la vallée, il offre un panorama unique vers la méditerranée et les Alpes d'azur.

Le musée du Cirque du docteur Frère
(musée privée; visite uniquement en groupes,
sur rendez-vous à la mairie : 04.939.100.16)

Tourrette-Levens peut s'enorgueillir d'abriter dans ses murs l'un des plus importants musées du Cirque d'Europe et sans doute même du monde, un musée né de la passion de jeunesse du docteur Alain Frère, admiration qui l'a conduit à défendre la cause des gens du voyage.

Déjà, durant le septennat de Valéry Giscard d'Estaing, il a fait reconnaître, par le ministre de la Culture, le cirque comme spectacle culturel afin qu'il puisse être aidé. L’infatigable médecin a ensuite participé activement à la création du Fonds de Modernisation du Cirque Français. Cette même passion le conduit aux côtés du prince Rainier III de Monaco pour la création en 1974 du Festival International du Cirque dont il est toujours l’un des principaux conseillers artistiques.

"Frère", comme il est appelé dans le milieu du cirque, a rassemblé patiemment dans le vaste sous-sol de sa maison tous les objets précieux amassés aux cours de ses voyages et rencontres.
La plupart de ces objets lui ont été offerts par les grandes familles du cirque : Knee, Rancy, Pinder, Amar, Bouglione, Zavatta, Gruss, Médrano et Alfred Court de Payen, l'un des plus grands dompteurs de tous les temps.
Sans compter les achats que le passionné effectue à travers toute la planète pour enrichir ce musée d’exception, véritable mémoire vivante de tout un monde.
Les derniers membres de ces illustres dynasties viennent souvent à Tourrette-Levens, contempler avec une intense émotion ces glorieux souvenirs, comme pour un pèlerinage aux sources de leur art.
Le mur et le sol du musée sont tendus de rouge, « le Rouge », explique le docteur, « est la couleur du cirque qui met en valeur toutes ces reliques. »
Au milieu des costumes de clowns, de "Monsieur Loyal" et des paillettes, on trouve l'exception, l'objet de convoitise : l'affiche unique du spectacle de Léotard qui en 1859, à Paris, a présenté pour la première fois un numéro de trapèze volant.
La tradition veut que depuis 1975, l'artiste primé au Festival de Monte-Carlo pose avec son "clown d'or" devant cette affiche.
Autre curiosité, Douchka, une panthère des neiges apprivoisée du dompteur Court de Payen qui a été offerte naturalisée à Alain Frère. On peut aussi admirer les postiches de Grock, la perruque de Charlie Rivels et d'innombrables tableaux, affiches, cartes postales, enfin tout ce qui fait l'univers du cirque. Des expositions temporaires ont montré une partie de ces trésors, à Acropolis en 1990/1991, à Monaco, en 2003 par exemple.

Les visites, gratuites, sont possibles uniquement pour les groupes sur demande à la mairie de Tourrette-Levens
04.939.100.16.


Dioramas du musée (cliquer pour agrandir)