Vida d’aqui : une pièce toute en niçois |
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Le décor déjà, est très réussi et des applaudissements spontanés le saluent qui redoublent quand les comédiens commencent à parler en niçois, et rien qu’en niçois, expressions typiques incluses. Ensuite, le public marche à fond dans cette histoire de captation d’héritage… par l’enfant adultérin plutôt du genre mafioso, avec la complicité, moyennant finances évidemment, de la ficanas de service ; au grand dam du couple de héros. Un public acquis d’avance tant il est surprenant de voir, sur scène, pas moins de trois membres du conseil municipal, dont une adjointe (Jacqueline Bailet-David avec Frédéric Bellanger, l’auteur et Nathalie Bailet), deux présidents d’association, et non des moindres (François Gasiglia et Pierre Pelleran) entre autres personnalités tourrettanes, toutes très appréciées dans la commune. Qui plus est, parfaitement à l’aise sur les planches ; on sent la main magique de Véronique Vernette qui transforme quelques amateurs en comédiens chevronnés… ou presque, elle qui sait tout faire, y compris le maquillage. Même le trou de mémoire est astucieusement rattrapé, sous les applaudissements nourri du public. Mise en scène parfaite avec une excellente utilisation de l’espace, costumes de belle facture, technique parfaitement au point (bravo Didier, comme toujours fidèle au poste) : un beau succès avec quatre rappels pour une troupe d’amateurs passionnés et besogneux qui ne vont sûrement pas en rester là. Restent quelques menus problèmes, par exemple d’accent niçois, mais là, on peut faire confiance au professeur Bellanger (tous les jeudis soirs, cours gratuits !). |
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