La « sprint » à Grimaud, c’était une première. Et finalement, la piste et le circuit en général s’y prêtèrent bien.
Mieux qu’ailleurs dirons-nous, puisque nous pûmes y déployer nos sessions au fil des tirages au sort, mais surtout d’une logique et même d’une logistique implacable, mise en place par BGB.
Cette formule toujours délicate à faire dérouler parce qu’elle accentue certaines rivalités sur la piste de par les duels qu’elle fait naitre, donne souvent du fil à retordre à l’organisation et quelques sueurs à la direction de course.
Cette édition a donc à nouveau tenu ses promesses sur ce plan-là.
Mais c’est aussi l’occasion, pour ceux qui savent se tenir, de s’affronter sous forme de mini run, parfois même contre ses propres coéquipiers et dans une intensité à chaque fois garantie.
Cette intensité qu’on retrouvait à chaque départ puisqu’ils se faisaient ici sur une grille très rapprochée, laissant très peu d’espace pour les 4 premiers virages.
C’était donc, le moment de la course à négocier, surtout si vous vous retrouviez en milieu du peloton entouré de « cinglés » qui veulent tous passer les premiers…
Il « suffisait » ensuite de dérouler son pilotage jusqu’à l’épingle du fond précédée d’un superbe appel contre appel, le plus beau de l’année que je sache, et de revenir vers la ligne droite des stands en prenant bien soin de grignoter les vibreurs des 4 courbes restantes, un peu plus lentes celles-ci, mais tellement importantes pour aborder le tour suivant avec une bonne vitesse de pointe !
Demandez donc à Antoine FLEURY comment il s’y est pris… la sprint cette année, c’était pour lui.
Swann OTTO LOYAS, son dauphin sur les deux dernières sessions pourra le mieux vous en parler.
C’était de toute façon une histoire de jeunes, puisque BGB réunissait dans cette finale la quasi-totalité de ses jeunes talents…BERMOND, CAMILLI, VIVIER, COLLAERT, JAGUT.
Les autres, ne m’en voulez pas… je vous classe dans la catégorie « du dessus »… mais bravo à tous !
Et à tous ceux et celles des finales suivantes, puisque la compétition fut de mise dans chacune d’entre elles.
Et c’est là tout l’intérêt de la formule, pensez-y… et préservez là !

Phil CABOT