Tandis que la seconde tranche de travaux s’achève à l’église, la municipalité poursuit sa politique de conservation et de restauration du mobilier religieux qui fait partie de la richesse du patrimoine tourrettan.
Depuis déjà plusieurs années, statues, tableaux et cadres en bois doré retrouvent leur éclat d’origine dans l’atelier tourrettan de Mihaela Articuci.
Aujourd’hui, c’est le tableau de Saint Roch qui rejoint l’église après un lifting de plusieurs mois révélant ses plus beaux atours. En effet, nul n’aurait soupçonné la beauté, la qualité du trait et les détails exceptionnels qui le composent en voyant la couche noire qui le recouvrait. Le maire accompagné de son adjoint Luc Nativel, responsable des bâtiments et Fernand Bigotti, directeur général des services, ont écouté avec attention les explications de la jeune restauratrice, qui, outre la qualité de ce chef d’œuvre du XVIIe siècle, a découvert un paysage exceptionnel en arrière-plan, peu visible avant la restauration. En effet, en y regardant de plus près, on s’aperçoit qu’il s’agit de la vieille ville de Nice avec ses nombreux clochers et le Paillon qui la borde. Image rare, on distingue également le château de Nice avant qu’il ne soit détruit par Louis XIV.
Enthousiasmé par ces découvertes et par la qualité du travail, le maire a décidé de confier deux autres œuvres en attente d’une renaissance à cette spécialiste qui travaille également sur de nombreux chantiers de restauration à Monaco.
C’est donc au tour de la statue de la Vierge de l’Immaculée Conception et du tableau de Saint Louis de Gonzague de quitter leur écrin sacré pour y revenir encore plus éclatants.
Claire Japhet
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