Le couscous du RCC, c'est Austerlitz. Vive l'impératrice !

La bataille

Comme son compatriote Napoléon (la belle impératrice a des origines corses), Anne-Marie Première a préparé avec soin la bataille. Comme à Austerlitz, elle a dégarni son aile droite, n'y laissant que sa garde personnelle de grognards, pour attirer l'armée austro-russe vers ce point apparemment facile à enlever. Nous autres appelons cela les apéritifs. L'impératrice avait vu juste: tous se sont précipités dans le piège et les grognards, comme ils avaient ordre de ne faire aucune victime, ont mitraillé les assaillants à coups de rondelles de soubressade, de boutifare, de cacahuètes, et autres charcuteries, friandises et boissons diverses qui ont largement affaibli les troupes austro-russes.
Alors, la victoire était acquise et la Grande Armée a pu la fêter dignement. L'empereur Frère, corse lui aussi, était venu assister son amie l'impératrice et avait même prêté la salle pour le banquet final. Après la Marseillaise et l'hymne des Africains, le couscous impérial à la Monier, servi par la garde personnelle d'Anne-Marie Première, a été délectable. Chacun était ravi de rencontrer, pour l'occasion, des connaissances, des amis, des cousins perdus de vue depuis longtemps.
Une réussite pour l'impératrice, toujours aussi directive, mais surtout, amicale, souriante avec tous, avec un mot aimable pour chacun. Une grande dame qui sait recevoir.
Après la fête, les grognards furent remerciés et en pinçant les oreilles des plus braves, l'impératrice a répété à haute voix:
"Soldats, je suis contente de vous!"
Les derniers invités une fois partis, vers 18H30, il y eut le démontage de toutes les tables, le nettoyage complet de la salle qui devait être rendue en état parfait au grand intendant de l'empereur Frère, le duc Nativel de Tourrette.
Allons, redevenons sérieux après ces évocations historico-burlesques. Oui, je sais: où ai-je pris l'ennemi dans tout ça, alors qu'il n'y avait là que des pieds-noirs et des plus sympathiques!
Anne-Marie Bailet et sa nièce, Nathalie, ont tenu à appliquer avec soin le tri sélectif, dernière étape de la fête, la nuit tombée depuis longtemps.
Etre bénévole, dans une association, ce n'est vraiment pas une sinécure, évidemment. Mais ce qui est frappant, c'est l'ambiance qui y règne, l'amitié, les clins d'oeil, les sourires et les fous rires, les blagues parfois, les petits repas pris entre amis; le plaisir d'être ensemble. Et au RCC, être ensemble, ça veut dire quelque chose. Chapeau bas, madame la Présidente, chapeau bas à tous!

Valéry d'AMBOISE

Autres illustrations :
Couscous RCC
Les premiers soldats de l'armée impériale commencent à arriver
Couscous RCC
Couscous RCC
Ci-dessus, le piège de l'aile droite et quelques grognards (à droite) pour mitrailler l'assaillant
Ci-dessous, Alain Cane, duc de Monte-Carlo, entonne l'hymne national...
Couscous RCC
Couscous RCC
L'hymne national (ci-dessus) et "Les Africains" (ci-dessous)
Couscous RCC
Couscous RCC
Ci-dessus, les officiels; on reconnaît notamment, non cités dans l'article, autour de la présidente Anne-Marie Bailet et du Dr Frère, Michel Cornebois, président départemental de l'UNC; Sauveur Torrente et Sauveur Bucaro, présidents de "Souviens-Toi"; le 1er adjoint Jean-Pierre Fabre;
ci-dessous, quelques membres de la Grande Armée.
Couscous RCC
suite des illustrations