Stéphane Japhet présente lui-même sa conférence
Ancien commissaire-priseur maintenant retraité, je profite de mon temps libre pour me consacrer à ce qui m'a toujours passionné : la musique et l'art lyrique en général et Richard Wagner en particulier.
En fait, l'idée de cette conférence m'est venue à force de me rendre compte de l'excès de sacralisation qui entourait l'oeuvre de Wagner : Il faut faire partie des "initiés" pour avoir une chance d'obtenir des places à Bayreuth, il faut soi-disant faire partie de l'élite pour comprendre son oeuvre, on ne peut être un réel amateur si on n’intègre pas un club ou une association Wagner à travers le monde etc.
Cette sorte de sectarisme est néfaste à la connaissance du grand public, qui s'imagine, souvent sans connaître autre chose que les ouvertures de ses opéras, que Wagner, c'est pompeux, lourd, ennuyeux, voire subversif (Il faut rejeter sa musique a priori puisqu'elle était prisée par un dictateur...)
De plus, toutes sortes de contre-vérités circulent parfois sur son homosexualité présumée.
Je veux par cette conférence démontrer que c'était, en même temps qu'un génie musical, un être humain comme les autres, et qui a profondément aimé les femmes.
Je souhaite aussi prouver qu'on peut aimer sa musique sans forcément faire partie des "initiés" (Je ne suis qu'un amateur n'ayant jamais été inscrit à aucun conservatoire de musique et ne faisant partie d'aucun club ni association)
Après avoir évoqué en première partie les différentes rencontres féminines de sa vie et les liens qu'il a tissés entre les femmes qu'il a connues et celles qu'il a créées dans ses oeuvres, je proposerai, agrémentés de quelques commentaires explicatifs, des extraits musicaux où s'expriment certaines de ses plus grandes créations féminines (Senta, Vénus, Elsa, Isolde, Brünnhilde, Kundry*).
Stéphane JAPHET
* Senta (Vaisseau Fantôme), Vénus (Tannhäuser), Elsa (Lohengrin), Isolde (Tristan und Isolde), Brünnhilde (l’Anneau du Nibelungen, dite la tétralogie), Kundry (Parsifal)
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