Patrick Evans, ou les bienfaits de la canicule
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Bien qu'elle soit patronnée par le conseil général parmi 430 spectacles, il n'est pas sûr que cette soirée estivale de Patrick Evans et ses cinq "girls" soit très patronale. Sainte Rosalie n'en aurait pas cru ses yeux! Mais la canicule, ont dû se dire les quelque 750 spectateurs, a tout de même du bon qui a largement dénudé de menues rondeurs que l'on ne dévoile pas, en général, dans les églises, sinon en Amazonie... où il n'y en a pas (d'église! Des rondeurs, si, bien sûr). Les grands airs intemporels des comédies musicales que Patrick Evans a interprétés, dans des costumes magnifiques, sans paraître s'émouvoir de la présence de telles beautés largement dénudées, ont enthousiasmé le public. Le chanteur de charme, d'une voix somptueuse de ténor, a replongé son public dans l'époque de Luis Mariano, allant jusqu'à imiter avec talent ses attitudes parfois un peu efféminées. Il a aussi interprété des grands airs de comédies musicales plus récentes, telles que "Louis XIV", "Notre-Dame de Paris" et, en particulier "L'homme de la Mancha" avec "La Quête de l'impossible rêve" popularisé par Brel, qui lui a valu une formidable et longue ovation. Valéry d'AMBOISE |
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