Emile Fabre, |
Valéry d'Amboise: Emile Fabre, vous présidez aux destinées de l'Union Nationale des Combattants. N'est-ce pas là un combat d'arrière-garde? Emile Fabre : En aucun cas! Il faut maintenir la mémoire de ceux qui ont combattu pour la France, qu'ils soient disparus ou encore de ce monde. VdA: Dix soldats sont mort en Afghanistan cette semaine; qu'en pensez-vous? EF : C'est une preuve que le combat continue. Ils étaient en service commandé. VdA: Les rangs de l'UNC sont donc toujours ouverts? EF : Absolument, pour tous les combattants des nouveaux conflits et à travers les "Soldats de France nouvelle génération", association qui recrute tous les hommes et femmes ayant fait leur service militaire. VdA: Comment se porte l'UNC tourrettane? EF : Tout à fait bien. Notre équipe, c'est-à-dire André, Jeannot, les deux Pierre, Raymond, Victor, Vincent assure une permanence tous les premiers samedis du mois (10H30/12H) au local des associations, près de Chubac. L'association regroupe plus d'une centaine d'adhérents, donc toujours en progression malgré les décès. Et nous avons aussi de nombreuses femmes, avec une priorité pour les veuves qui peuvent bénéficier de certains avantages auprès de l'ONAC. VdA: Comment pourriez-vous résumer votre action auprès de vos adhérents? EF : Etre proche d'eux avant tout; faire valoir leurs droits et de les assister en cas de besoin dans leurs démarches; venir au secours des plus défavorisés. Aujourd'hui, nous préparons le 90e anniversaire de l'armistice de 1918 et nous recherchons tous les documents ayant trait aux disparus tourrettans de la Première Guerre mondiale*. Pour le printemps 2009, nous prévoyons un "Voyage de la mémoire à Compiègne" (lieu de signature de l'armistice) et un autre sur les plages normandes du Débarquement... VdA: C'est ce qu'on peut appeler du dynamisme, en effet! *appeler la mairie au 04 939 100 16 Valéry d'AMBOISE |