Communiqué du conservateur des musées du château, Lionel Carlès

AU RYTHME DES SAISONS

Avec 18780 visiteurs, 2007 est un bon cru. En effet, malgré une diminution de fréquentation des groupes, le château-musée de Tourrette-Levens enregistre une augmentation de l’ordre de 8%  de ses visiteurs par rapport à l’année précédente dont le total était de 17300.

Plusieurs conjonctures favorables peuvent expliquer cette progression.
En effet, en plus des manifestations devenues aujourd’hui incontournables au niveau du site du château (tels que le FAPE, les nuits musicales, les rencontres photographiques, les spectacles de perroquets, …) de nouvelles manifestations sont venues augmenter les effectifs (par exemple la fête médiévale, la journée de l’Europe ou la nuit des musées).
D’autre part, les conditions météorologiques exceptionnelles du printemps et de l’été ont permis de maintenir sur le site du château la totalité les manifestations programmées et notamment toutes les soirées estivales.
Nous pouvons également préciser que nous profitons de la « vagues promotionnelle » du fascicule des « Villages perchés » réalisé par la CANCA et publié à 200 000 exemplaires en 5 langues, qui a largement contribué à l’augmentation de nos visiteurs individuels ou en famille.
Malgré tous ces points positifs, il y a une ombre au tableau puisque comme il est dit plus haut, nous enregistrons une baisse de la fréquentation des groupes. Ainsi, il faudra s’appliquer durant l’année 2008 à faire remonter les statistiques pour les groupes scolaires ou adultes.

Il faut savoir que 80% des visites sont concentrées entre les mois de mars et octobre avec un minimum de 650 visiteurs mensuels en octobre et un maximum de 7200 en juillet (toutes manifestations confondues).
De novembre à février, la fréquentation journalière étant moindre, nous nous consacrons à l’entretien des collections du musée et des réserves, car il s’agit de collections d’histoire naturelle, fragiles, qui nécessitent une vérification régulière. Nous travaillons également à la mise à jour des listes d’inventaires et à la restauration des pièces de collection, tels que certains animaux naturalisés qui nécessitent un « rafraîchissement » (couleurs du bec, des pattes ou de la face). C’est également durant ces quatre mois, que nous réalisons depuis 1998 l’exploitation de la collection donnée par l’INRA représentant environs 30 000 spécimens de coléoptères et lépidoptères de France, d’Europe et d’Afrique du nord.