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Le 28 septembre 1792 les troupes révolutionnaires
commandées par le général Danselme entrent dans le comté de Nice. Les
troupes sont majoritairement composées de « volontaires marseillais », A
Nice, les autorités sardes ayant évacué la ville, celle ci a été livrée au
pillage. Le 29 au matin l'evêque Mgr Valperga, la seule autorité avant conservé son sang-froid, suivi d'un boucher, vint trouver Danselme pour lui remettre les clefs de la ville, en lui demandant d'y penétrer au plus vite ce qui fut fait à 16 heures. |
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Le 16 novembre 1792, un tourrettan fut malgré lui le héros d'une triste histoire. La voici telle que l'a écrite Georges Doublet le grand historien niçois . Donc le 16 novembre, un Tourrettan, Pierre Tordo, passe dans la rue Pairolière avec son mulet chargé de pommes de pins qu'il voulait vendre en ville à l'approche de l'hiver. Il rencontre des volontaires marseillais ; peut-être de ceux qui avaient voulu, à la fin de septembre, pendre le pauvre évêque Valperga avec sa ceinture. Ils invitent Tordo en français à crier : « ça ira » . Il leur répond en niçois : « Parlés cristian si voulés que vous respouôndi »*. On le tue à coups de sabres, sa tête est mise sur une pique et promenée dans les rues de la ville. C'est la première victime que la Révolution ait faite à Nice. *Parlez chrétien si vous voulez que je vous réponde.
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