Il est évident que les basketteurs du Cinq majeur tourrettan et du Basket Azur Club de Beaulieu-sur-Mer ne pouvaient savoir ce qu'il se passait à Paris alors qu'ils se rencontraient pour un match au sommet dans le hall des sports du collège René-Cassin. Pensez donc! C'était le vendredi 13 novembre 2015, à partir de 21H, tout comme le match France-Allemagne de football, à Paris. Avec un différence essentielle: là-bas, dans la capitale, tous ont pu ressentir les explosions, alors que dans la paisible cité tourrettanne, on n'entendait que le glissement des baskets sur le parquet et les cris d'encouragement des spectateurs et entraîneurs.

Trois matches étaient prévus (voir ci-dessous, tout en bas) et la fédération a préféré annuler les deux autres. En application du fameux principe de précaution. C'est une décision respectable.
Pourtant, on est obligé de s'interroger: dans ces circonstances, tout arrêter est-il vraiment la solution? N'est-ce pas plutôt un renoncement, un aveu de faiblesse face à la barbarie? D'autres ont choisi de faire front et de continuer à vivre.

Valéry et Suzanne (photos) d'AMBOISE