Lors du conseil municipal du 6 octobre 2015, le maire, le Dr Alain Frère, a félicité les élus de leur assiduité, en faisant remarquer que les rares absents le sont toujours pour des raisons impératives.
Le premier sujet abordé a été la future caserne des pompiers, dont la construction, dans le parc de Brocarel, nécessite une modification du P.O.S. (plan d'occupation des sols), ce que le conseil a approuvé à l'unanimité, comme toutes les affaires traitées ce soir-là.
Ensuite, les demandes de subventions diverses, notamment pour le musée du château, les fêtes annuelles (dont la Médiévale) auprès des conseils départemental et régional ont été approuvées.
Le point spectaculaire, pour les Tourrettans, est celui de la restauration de la maison "Da Medicou*" (plus récemment, maison"Tordo"), qui appartient à la mairie depuis 2010. Les toitures, les fenêtres et les façades vont retrouver leur aspect original, fresques comprises. Les travaux doivent commencer dès la fin octobre et durer jusqu'au printemps 2016.
Une motion pour refuser la fusion des académies de Nice et de Marseille, au profit de cette dernière, a été déposée. Très dommageable pour Nice, cette fusion soulève l'unanimité de l'ancien comté contre elle.
Par ailleurs, le "Centre de gestion" a été approuvé, puisqu'il regroupera la médecine préventive, l'hygiène, la sécurité et les services sociaux.
Enfin, sans aucun recrutement, puisqu'il s'agit de promotions internes à la mairie, de nouveaux postes ont été créés pour des grades plus élevés, les précédents étant évidemment supprimés.
Pour conclure le conseil, le maire a insisté sur les travaux en cours ou à venir, en particulier à Plan d'Ariou, à Camp Soubran et à la Gorghette, dont la partie la plus méridionale va être fermée un moment. Il a également indiqué qu'une dotation de 3000€ avait été accordée aux sinistrés du département, par l'intermédiaire de l'association des maires.

* Cette maison a été totalement réaménagée, sans doute à la fin du 19e siècle, et des fresques y ont été réalisées en façade pour le propriétaire, un officier de santé, qui n'était d'ailleurs pas véritablement médecin, ce qui n'a pas empêché d'appeler la bâtisse maison "Da Medicou" (du médecin).

Valéry d'AMBOISE