Cérémonies du 5 décembre 2013

On ne peut pas commémorer la fin d'une guerre alors qu'elle n'est pas finie. Le gouvernement français d'alors a cru, naïvement (?), que l'ennemi allait respecter les accords d'Evian du 19 mars 1962 et a consigné dans les casernes les soldats français cantonnés en Algérie.
En réalité, après ce 19 mars, les exactions du FLN se sont poursuivies, sans que l'armée française ne reçoive l'ordre d'intervenir, par peur d'une reprise officielle des combats sans doute. Cinq cents militaires, des milliers de civils, Français de toutes confessions, harkis y compris (et surtout!) ont été assassinés dans les semaines qui ont suivi. Ces disparus s'ajoutent aux quelque 28.000 soldats français (sur 3 millions d'appelés) morts pour la France entre 1954 et 1962.
Non! On ne peut pas commémorer les accords d'Evian en tant que fin, pourtant garantie, de la guerre. C'est pourquoi il a été décidé de fixer au 5 décembre, date la plus proche de la fin effective des actes de terrorisme, la cessation réelle de la guerre d'Algérie et l'hommage aux disparus.
Le Dr Frère a insisté sur ces faits, mais c'est Emile Fabre qui a surtout ému les rapatriés, en particulier leur présidente Anne-Marie Bailet . Il a évoqué leur amour de la France, le patriotisme des pieds-noirs qui chantaient et chantent à chaque occasion la Marseillaise, leur dévouement lors des deux grandes guerres et leur martyre, en particulier en 1962...

Valéry d'AMBOISE

Cérémonie du 5-12-13
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