La Lettre de la Marémontane |
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Le Marémontan Philippe Pionetti nous envoie une intéressante étude consacrée aux reproches faits injustement à la Marseillaise. La voici. La Marseillaise : à propos du sang impur. À tous ceux qui ne nous ont jamais appris notre hymne national, car aveuglés par une propagande où seule l’internationale avait voix au chapitre, furent amenés à une interprétation erronée de la Marseillaise. « Un sang impur ? Ô, mon Dieu, mon Dieu, quelle horreur ! Notre hymne national est donc bêtement raciste? La France, cette terre d’accueil historique, est donc en réalité le vivier d’une xénophobie écœurante? Quelle horreur! C’est décidé, je pars m’installer en Belgique! » Voilà, en substance, l’analyse à laquelle certains se livrent de façon, osons le mot, assez simpliste et primaire… car ce raisonnement est totalement anachronique et surtout faux ! Donc avant de dire Explications : Il y a deux possibilités qui, nous le verrons, se rejoignent sur les champs de bataille : La première est en rapport avec le sang bleu, le sang noble. Deuxième version : le sang impur est celui de l’ennemi. La réalité historique est un mélange des deux versions, car malheureusement l’histoire a montré que les tranchées en 14-18 furent remplies du sang ennemi, mais aussi du sang des nôtres dans un violent et terrible massacre qui dura 4 années, décimant la jeunesse de France et d’Allemagne. Mais, n’en déplaise à certains phobiques de l’hymne national, il n’y a aucune notion de race dans la Marseillaise ! Ceux qui y voient un racisme nauséabond connaissent bien mal le contexte de l’époque… A propos du sang impur, dommage pour les natio-phobiques, il n'y a pas la moindre trace d’une notion de race, pas de Sang impur lié à une race donnée, désolé pour les hymnophobes et les incultes. À aucun moment de son Histoire, la France n'a désigné ses adversaires en fonction d'une ségrégation raciale liée à la pureté du sang. Méfions-nous des interprétations fabriquées pour adapter l'Histoire à sa volonté !... Avant de nous faire une opinion, écoutons toujours plusieurs sons de cloche.
Et pour la petite histoire, son de cloche oblige, Pleyel, l’auteur de la musique, connaissait l’œuvre de Mozart, et le début de la Marseillaise est une adaptation d’un concerto de ce musicien. Dr Philippe Pionetti, membre de l'académie Marémontane Début du 25e concerto de Mozart: seule, la dernière note change dans le début de la Marseillaise. |
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