Il fallait vraiment du courage pour braver les éléments et aller commémorer la journée des Déportés organisée par le Souvenir français.
A l’issue de la messe traditionnelle célébrée par le père Khadi dans la salle des fêtes (église toujours en travaux), un cortège s’est formé sous une pluie battante pour se rendre, précédé de quatre drapeaux, au carré du Souvenir français du cimetière communal.
Sur place, la cérémonie a débuté par un dépôt de gerbes : celle du Souvenir français puis de l’Union Nationale des Combattants (avec le président Emile Fabre et son vice-président André Carlès) et enfin de la municipalité.
Le président Lucien Campoverde, entouré de ses deux vice-présidents Georges Barrière et Jean-Max Brencklé, a rappelé l’horreur de la déportation et la nécessité d’en perpétuer le souvenir. Il s’est félicité de l’organisation de voyages sur les lieux de l’holocauste à Auschwitz par le conseil général pour les collégiens du département, dont ceux de René-Cassin, auxquels a pu se joindre cette année le vice-président Brencklé.
Le maire, le docteur Alain Frère, entouré de ses adjoints Bertrand Gasaglia et Luc Nativel, ainsi que par plusieurs conseillers municipaux (Patrice Bréma, Denise de Plantay...), a souligné l’importance du souvenir et déploré le désintérêt croissant de nos concitoyens pour cette cérémonie ainsi que le silence inquiétant des médias. Il a félicité les personnes présentes, patriotes fidèles.
Un apéritif de l'amitié, offert par le Souvenir français, a clôturé cette manifestation.
Reste à féliciter tous les participants, braves parmi les braves, qui se sont mouillés jusqu'aux os pour honorer la mémoire de ceux qui ont fait bien plus encore.
Valéry d'AMBOISE (d'après les notes de Jean-Max Brencklé)