Le droit de réponse des Rapatriés et des Harkis

Communiqué rédigé par les associations de Rapatriés et de Harkis le 7 mars en réponse à l'article paru dans Nice-Matin du 28/02/2013. A préciser que ce texte est approuvé à 100% par deux autres associations patriotiques tourrettanes, l'UNC présidée par Emile Fabre et le "Souvenir français", présidé par Lucien Campoverde.

A la grande tristesse des Rapatriés et des Harkis, le 19 mars va être, pour la première fois, officiellement commémoré comme date de la fin de la guerre d'Algérie, ce qui résulte d'un choix de l'actuel gouvernement. Précédemment, le 5 décembre, retenu par monsieur le président de la République Jacques CHIRAC, faisait la quasi-unanimité des associations du monde combattant.

Les Rapatriés et les Harkis sont indignés par l'emploi du mot "délinquants" utilisé par monsieur Patrick Allemand à propos de ceux qui refusent cette date du 19 mars, et par la méconnaissance de la vérité historique dont fait preuve madame Marie-Luce Hernandez Nicaise.

Ils expriment leur reconnaissance à monsieur Christian Estrosi, député-maire de Nice, d'avoir rappelé que la date du 19 mars 1962 marque au contraire la recrudescence des assassinats et des disparitions de civils et de militaires.

Il est donc indécent d'imposer le pavoisement des bâtiments publics alors que les drapeaux devraient être en berne.
Le gouvernement célèbre une date.
Nous, nous pleurons nos morts.

NB: le maire de Tourrette-Levens et vice-précident à la culture du conseil général, le Dr Alain Frère, s'associe à cette déclaration et refuse, comme son ami Christian Estrosi, toute manifestation ou pavoisement d'aucune sorte le 19 mars; le 5 décembre reste la seule date à respecter.