1er novembre 2012:
messe et bénédiction des tombes

L'église Sainte-Rosalie étant occupée par les travaux de restauration intérieure qui vont lui rendre tous ses éclats originels, la messe du 1er novembre s'est déroulée dans la salle des fêtes, devant une foule de fidèles très nombreux. Le père Khadi, assisté du diacre Jean-Marie Panizzi, avec Jacques Taupin, officiait.
Par la suite, les fidèles se sont rendus jusqu'au cimetière pour la bénédiction des tombes des personnalités tourrettannes disparues, dont le regretté Richard Gross-Baricalla et, comme toujours, l'hommage au général Tordo.

à suivre...

1er novembre 2012
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1er novembre 2012
 

LA TOUSSAINT - 1er novembre

Le jour des Morts - 2 novembre

par Max Escalon de Fonton

Jusqu’au IXème siècle, la fête de tous les saints avait oscillé entre février et mars. L’extension à toute la chrétienté de la fête des âmes au 1er et au 2 novembre est due aux Apôtres et aux moines irlandais du haut Moyen-Age.

C’est l’époque automnale où le repos des âmes et le sommeil de la nature s’associent intensément. Cependant, chaque Fontion a son symbolisme propre.

Ces fêtes prennent la place de l’ouverture de l’hiver celtique, qui était le 1er novembre. Chez les Celtes, les fêtes saisonnières étaient à la fois des fêtes agro-pastorales et des fêtes des Morts. Des rites associant, dans le principe de l’union des complémentaires, le Feu et l’Eau symbolisaient, en le transcendant, le complémentarisme : cycle de la vie-cycle de la mort, dans la gestation hivernale du « monde souterrain ». A cette période était associé le symbolisme de l’oie sauvage, messagère du ciel, comme le cygne angélique, ou l’outarde des celtes de Provence qui aide les âmes à s’élever vers Dieu.

La Toussaint est aussi la fête des âmes du Purgatoire qui se réjouissent de pouvoir se purifier afin d’atteindre le Paradis. Au XIIIème siècle, on parlait de la danse des âmes dans le Purgatoire, car ces fêtes n’étaient pas tristes comme elles le sont bizarrement devenues. Les cierges et les feux de la Toussaint et des morts étaient des lumières de joie qui accompagnaient des banquets où l’on pensait davantage au Paradis qu’au tombeau.