Six filles sur scène, ça déménage et ça fouette les tympans et même, les tripes: les chanteuses, tout comme leurs instruments, largement gonflés par la technique. À voir le matériel exhibé sur scène, comme toujours des plus impressionnants pour les groupes de rock de ce genre, on comprend vite qu'il s'agit avant tout de faire du bruit, le plus de bruit possible. Un conseil: ne vous placez surtout pas dans les premiers rangs ou vous serez sourds pour trois jours au moins.
En résumé, une ambiance de folie dans le parc du château pour le passage de ces six Thaïlandaises "Unicorn Girls Band". Le maire, le Dr Alain Frère, qui y assistait avec, notamment, Anne-Marie Dumont, une de ses collaboratrices au conseil général (producteur de cette soirée estivale gratuite), s'est écrié à nouveau, comme l'année dernière: "Elles ont mis le feu au château!" Il faut dire qu'à la fin du concert, après plusieurs rappels d'une foule déchaînée, debout, certains dansant devant ou même sur leur chaise, les spectateurs avaient les mains en feu à force d'applaudir. À noter, en particulier, un solo de batterie de "Oui", une des licornes (=Unicorn, en anglais), à couper le souffle. Pour l'ensemble de la soirée, du beau travail très apprécié par le public.
Le maire, le Dr Alain Frère, a vivement remercié les bénévoles "Amis du château" autour de leur président Francis Bailet avec une mention particulière, très chaleureuse, pour Raymond Bailet, pilote et technicien de la voiture électrique, qui permet aux handicapés de monter voir les spectacles. A préciser encore qu'Anne-Marie Bailet*, autre bénévole, épouse de Raymond, plaçait les spectateurs, assistée par Suzanne d'Amboise.
Ceux qui ont raté le spectacle de ces remuantes demoiselles pourront toujours aller les voir en Thaïlande, où elles sont les vedettes les plus en vue du pays. À condition de réserver six mois à l'avance.
Valéry d'AMBOISE
*par ailleurs présidente des Rapatriés du canton aux 10-Sourires
photos de Suzanne d'AMBOISE |