La grande foule est venue malgré les menaces d'un ciel qui a pourtant préservé l'essentiel.
Comme de coutume, c'est à partir de onze heures que les choses sérieuses ont commencé. Mitonnées par Claire et Delphine, les animations en tout genre ont fleuri un peu partout dans le village, jusqu'au parc du château. Le plus gros succès est sans doute à mettre à l'actif des marionnettistes, ce qui annonce un triomphe pour la future exposition du docteur Frère sur ce sujet, dans le nouvel espace culturel, de juin à septembre.
A noter que les boutiques apparaissaient parfois, elles-mêmes, comme de véritable attractions, tant les commerçants avaient déployé d'imagination pour rendre attrayants leurs stands. Elles sont d'ailleurs parfois classées dans les animations, ci-dessous.
Mais la grande machine de cette fête était, comme de coutume, animée par les Compagnons de la Tourrentelle présidés par Yvane Lerma. On les voyait partout. Dans le camp médiéval, bien sûr, puisque depuis la première fête, en 2007, ils occupent cette esplanade qui devient de plus en plus attractive au fil des années. Ils étaient aussi partout dans les rues, devant l'église ou la mairie, le long de la montée du château, où Yvane les entraînait à danser et à chanter. Les conteurs et conteuses ravissaient les petits, le tir à l'arbalète tous les publics. L'enclos des ânesses (aïe! les barrières en métal, peu esthétiques!) amusait tous les passants. Les prestigieux chevaliers, templiers et autres guerriers fascinaient tout le monde (surtout les dames?)
Une fête encore une fois triomphale, à tel point que les parkings, jusqu'à Brocarel, étaient tous pleins. La rançon du succès.
Il est écrit qu'il faut dix ans pour qu'une manifestation se fasse connaître. Pour la fête médiévale, six ans auront suffi.
Valéry d'AMBOISE
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