Était-ce une répétition pour le prochain 50e anniversaire (2012) du retour forcé en métropole des Français d'Afrique du Nord? Toujours est-il que l'hommage à l'AFN est sans aucun doute le plus important qui ne se soit jamais déroulé à Tourrette-Levens. Au dire de plusieurs participants, qui avaient assisté à celui de Nice, il y avait plus de monde pour cette manifestation tourrettane que pour celle de la grande ville.
Il est vrai que les organisateurs, Émile Fabre de l'UNC en premier lieu, mais encore Anne-Marie Bailet, présidente des rapatriés du canton (et coorganisatrice départementale de la future célébration de 2012), la municipalité et tous les autres, avaient bien fait les choses. Le sous-préfet Raymond Floc’h assistait en personne à cet hommage, en particulier devant le plus important monument à l'AFN de l'arrière-pays. En plus des susnommés, le commandant des brigades de gendarmerie, Patrice Miraglia et l'adjudant-chef, Amaranto, les pompiers, l'armée de terre et pas moins de dix membres du conseil municipal formaient le parterre. Sans compter les présidents d'association (le couple Cassar par exemple), six drapeaux, dont ceux du Niçois Sauveur Bucaro; et la foule des anonymes...
Le cortège, parti de la mairie, pompiers en tête, s’est rendu au monument pour la cérémonie de dépôt des nombreuses gerbes, qui s'est poursuivie par les discours officiels et s'est achevée avec un apéritif servi dans l'espace Chubac par l'UNC d'Émile Fabre et ses amis.
Valéry d'AMBOISE |