Des Précieuses... pas du tout ridicules, à la salle des fêtes |
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Le professionnalisme se perçoit dans le soin apporté à ce que d'aucuns considèrent comme de simples détails. En ce sens également, Véronique Vernette, avec son école de théâtre "le Coryphée", est une vraie professionnelle. Ses comédiens sont toujours maquillés avec un soin exceptionnel, les décors parfaitement dans le ton et souvent plein d'inventions inattendues. Pour les "Précieuses ridicules", il fallait des costumes dignes de ce nom; pas question de faire comme ces metteurs en scène qui masquent leur manque d'imagination derrière un pseudo dépoussiérage des grands classiques (ce mal terrifiant sévit aussi dans le monde musical classique hélas). Alors elle est allée à l'Opéra de Nice pour se faire prêter des costumes somptueux, parfaitement conformes à ce qu'on peut attendre pour une pièce de Molière, d'ailleurs très "moderne" dans ses idées, les snobs d'aujourd'hui ayant pris la place des "précieux" d'antan. Valéry d'AMBOISE |
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Le souci du détail? Regardez comme Véronique Vernette doit se pencher sur un micro placé beaucoup trop bas. Pourquoi? Pour ne pas modifier un réglage soigneusement préparé pour les jeunes comédiens. Ci-dessous, vous verrez plus loin pour qui le premier rang est réservé... |
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Et voilà: le premier rang était réservé à la bonne vingtaine de comédiens, maquillés avec un soin extraordinaire, en costumes d'époque s'il vous plaît!
Et quels costumes somptueux! Nous avons l'air malin avec nos jeans en toile de tente des surplus US (épuisés depuis longtemps!)... |
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Jouer du Molière, quel honneur! Mais jouer Molière lui-même, alors là, c'est le nec plus ultra, le fin du fin! Ci-dessous, la comédie est commencée. Les piques sont lancées. Il y aurait de quoi se fâcher avec la totalité du monde. Mais l'habilité de l'auteur dramatique est de faire en sorte que le spectateur ne se reconnaît jamais lui-même; seulement son voisin (ou voisine...)! |
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Ci-dessous, les spectateurs sont emportés par le talent des comédiens... et de l'inusable Molière. |
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En principe, ce document n'aurait pas du sortir du collège. Mais le webmestre a tenu à le publier de façon à montrer une autre forme de professionnalisme: celui du principal adjoint Patrick Barbe qui a, lui aussi, un sens aigu du détail et ne laisse rien au hasard, en grand communicateur. Un soutien de poids pour la principale Claudine Vieillemard. |
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