Une conférence d'André Peyrègne est toujours un moment fort, plein d'humour et d'anecdotes savoureuses qui ravissent le public. D'ailleurs, près de cent personnes (autant qu'à la conférence préhistorique!), qui le savaient, s'étaient massées dans l'église pour assister à celle qu'il présentait sur le thème des castrats du 17e siècle. D'autant plus qu'il était accompagné de quatre jeunes musiciens: deux contre-ténors Gabriel Jublin et Matthieu Peyrègne, un violoncelliste Etienne Mangot et un pianiste Lionel Desmeules. Parmi les personnalités présentes, le couple Alain et Michèle Frère (organisatrice), la pianiste Gisèle Armana, de très nombreux membres du conseil municipal, le président Louis Tordo, le ténor-organiste-architecte Sylvère Bourges...
Bien sûr, cette mode actuelle des voix masculines suraiguës, contre-ténor et haute-contre, n'oblige pas à la castration, a-t-il expliqué, comme c'était le cas, notamment au 17e siècle. Les deux jeunes contre-ténors ont démontré, sinon qu'ils n'avaient pas subi cette mutilation, au moins que leur voix était très spectaculaire, presque l'équivalent d'une soprano féminine; avec les deux instrumentistes, ils ont fort bien illustré une conférence à juste titre très applaudie.

Valéry d'AMBOISE