Sayed Raza offre 9 gravures à la salle culturelle des mariages

Un recueil de neuf gravures, en épreuves d'artiste, viennent d'être offertes par l'artiste Sayed Raza à la commune. Elles sont destinées à la salle des mariages où elles seront exposées par roulement. Raza, peintre indien installé en France, à Gorbio (qui lui rappelle sa région natale de Mandala, en Inde), dès 1951, n'a connu la consécration internationale que depuis quelques années seulement. Sa cote s'est envolée, par exemple avec "La Terre", qui a dépassé le million d'euros (1,4 millions de dollars) chez Christie's à Londres. La citation de la pensée indienne "La vérité finit toujours par triompher" (proche du "Mon temps viendra" de Berlioz ou de Mahler) illustre sa carrière et son art, où les influences de ses maîtres favoris, Picasso, Braque, Matisse, Chagall et Rouault s'entremêlent avec la symbolique indienne, support visuel de méditation, et des diagrammes abstraits illustrant les forces de la terre.
Sayed Raza, né en Inde à Barbara en 1922, a connu trois périodes, l'époque indienne, les années Cézanne riches de paysages très diversifiés et la dernière, à partir de 1980, qui aboutira à sa consécration que son épouse française, disparue peu avant, ne connaîtra pas hélas.
Ce coloriste érudit féru de sanscrit, très fier de ses origines, perfectionniste qui est allé jusqu'à renoncer à montrer, voire même à détruire certaines de ses toiles, expose dans les plus célèbres galeries de la planète art: Paris, Londres, New York, Hong Kong, Kyoto, Hong Kong, Singapour et le renouveau actuel de l'art indien sous toutes ses formes lui doit peut-être quelque chose.
Il a été reçu dans la salle culturelle des mariages par le docteur Frère accompagné de Luc Nativel, Fernand Bigotti et Claire Japhet et s'est déclaré très fier que ses oeuvres soient ainsi exposées à de jeunes mariés.

Valéry d'AMBOISE

NB : à paraître dans un prochain article consacré à la "salle culturelle" tourrettane, quelques observations sur l'art contemporain pourront peut-être éclairer les esprits chagrins qui ne le comprennent pas.

Raza
Eloes
Raza
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C'est cette toile, ci-dessous, baptisée "La Terre", qui a atteint 1,43 millions de dollars chez Christie's, à Londres.
Terre