Exposition Fondacaro à la maison des Remparts

Voici ce que nous dit Claire Japhet à propos du vernissage.

Le docteur Frère a été enthousiasmé par le choix de cet artiste, Jean-Marie Fondacaro, qui s'inscrit dans une réelle modernité et perpétue la tradition de la côte d'Azur terre d'accueil de grands artistes tels Picasso et Matisse. C'est surtout la dynamique des œuvres qui a impressionné le public venu nombreux à ce vernissage original car agrémenté d'un fond musical  et de poèmes dits au hasard des salles par le poète Fillod !
Parmi les habitués, les couples Tordo, Carlès et Aïm. Nos artistes, Jim et Isolde Monson, ainsi que Sylvie T., Jean-Marie Panizzi, adjoint à l'éducation.
 
L'exposition dure jusqu'au 15 juillet à la Maison des Remparts (04.97.20.54.60). Ouvert tous les jours sauf le lundi de 14h à 18h.

Voici le texte de présentation de l'exposition :

Jean-Marie FONDACARO
« Les corps apprivoisés »

9 juin au 15 juillet 2207
Maison des Remparts

« Ce sculpteur niçois de 47 ans s’est formé auprès des compagnons sculpteurs qui lui on donné la maîtrise de son métier. Il le renouvelle sans cesse en échappant à l’enfermement restrictif de la TECHNIQUE.
Pour traduire une corporalité en perpétuelle mutation, il a choisi le dialogue avec le métal, la terre et la résine traduite ensuite dans le bronze.
Sur la motte de terre, la pression des doigts donne vie à l’inanimé. Lentement, il apprivoise des corps élancés qui tendent vers le ciel. Leurs attitudes volontairement distendues inscrivent leur mouvement dans l’espace les immobilisant dans un équilibre troublant.
Ce qui compte, c’est l’inflexion, l’arrêt dans le vide de tous ces corps en actions. La dynamique est inductrice de vie.
Il s’attache pour les même raisons aux volumes. Plutôt que transcrire la beauté classique, il tend vers les forces qui incarnent et transfigurent l’inanimé, l’immobilité. La masse, le poids drainent une sève, des nerfs qu’il arrache à la matière ainsi métamorphosée.
Ces contorsions nous font penser à la danse qui alterne ces moments d’intense concentration et de libération de l’être par le mouvement du corps, mais ici ce qui renforce la dynamique expressive, c’est qu’elle est contenue dans l’immobilité même de la sculpture. »

Fondacaro