est donné 4 fois au Nikaïa
Associer les choeurs et l'opéra, cela coule de source, même s'il s'agit de 3000 enfants (750 par représentation x 4 = 3000); ajouter de la danse, des pantomines, c'est évident; faire venir, une fois encore, A Filetta (le plus authentique groupe de chanteurs corses du moment), un grand moment de bonheur, surtout quand on constate que leur chef de file est aussi un comédien de valeur (dans le rôle de Zeus). Mais appeler en puissant renfort Alexis Grüss, sa famille et ses 40 chevaux, là, c'était une gageure que seul notre maire pouvait lancer. Un pari pleinement réussi avec l'opéra de Bruno Coulais, livret d'Orlando Forioso (cette fois, bien heureusement, en français, contrairement au "Jeu de Robin et Marion" déjà donné à Nice en italien) "Lucio, le rêve de l'âne d'or". Même si la musique est parfois un peu "moderne", on retrouve tout le charme du compositeur des "Choristes", de "Microcosmos", "Himalaya" ou autre "Peuple migrateur"...
A signaler l'extraordinaire dextérité des techniciens des lumières, qui ont éblouï le public par des effets fabuleux. L'orchestre de Cannes-PACA, dirigé par Alain Joutard, le choeur Orfeo pour compléter les 750 enfants, en plus de la troupe d'Alexis Grüss et du groupe A Filetta déjà cités, cela a abouti à un spectacle grandiose vu et applaudi avec chaleur par près de 16.000 personnes.
Valéry d'AMBOISE
La qualité des images, laisse un peu à désirer. Mais sans lumière d'appoint, à 50m de la scène et "en fraude" (un service d'ordre draconien interdisait les prises de vue, même professionnelles!!!)... on fait ce qu'on peut!
Ci-dessous, le président (docteur Frère) et le directeur (Hubert Tassy) de l'ADEM, qui organisait ces spectacles, comme chaque année.
