Encore une foule considérable pour la commémoration du Huit-Mai. Après la messe et le dépôt de gerbes au monument aux Morts, où les jeunes conseillers Evelyne Fabre-Morand, Bertrand Gasiglia et Lionel Carlès ont été mis en avant, et puis la cérémonie sur le parvis de la salle des fêtes, les Tourrettans se sont dirigés vers la salle Maurice-Couret. Là, le docteur Frère a fait un rappel des horreurs nazies, en particulier avec une allusion au camp d'Auschwitz: le conseil général continue à y envoyer notamment des collégiens, tous impressionnés par l'horreur.
Je puis témoigner de cette impression de fin du monde pour être allé également au camp nazi du Struthof, en Alsace et, même en se disant que les siècles passés ont été également le témoin d'horreurs similaires (en particulier au temps de Staline, encore pire peut-être), cette épouvante n'a plus le droit d'exister sur notre monde... Et pourtant...
La remarquable allocution d'Emile Fabre, président de l’UNC, mettait d'ailleurs l'accent sur le fait que l'Europe, au moins, a évité de nouvelles guerres depuis 62 ans... Si l'on oublie le terrorisme qui est une autre forme de guerre larvaire.

Pour clore la cérémonie, André Howard, René Moll et René Trinquier ont été décorés de la médaille de reconnaissance de la nation A.F.N., après que le Dr Frère ait mis à l’honneur le président Fabre et Richard Gross-Baricalla, ainsi que le médecin de marine, le Dr Otto, jeune tourrettane qui a choisi cette arme pour exercer sa passion de soigner.
Un scoop: le docteur Frère a annoncé qu'il serait là l'année prochaine, qu'il n'abandonnerait pas les Tourrettans.

Le comité des fêtes, toujours fidèle au poste, a ensuite servi un apéritif d'honneur à tous les participants, sous l'oeil bienveillant mais attentif des pompiers tourrettans, présents comme toujours et eux aussi mis à l'honneur par le docteur Frère.

Valéry d'AMBOISE