Ils venaient de Bergisch-Gladbach, en Rhénanie du Nord, non loin de Cologne. Les Tourrettans, dans une église catholique, ont donc écouté des chanteurs protestants interpréter des chants religieux noirs américains. N'est-ce pas là une forme de cet œcuménisme prôné par le pape Jean-Paul II? On peut aussi penser à ces églises alsaciennes mixtes, où les deux cultes protestantisme et catholicisme se succèdent tout au long de la semaine.

Je préciserai, en bon germaniste, que "quirl" est un moussoir, ce long bâton utilisé pour faire mousser le chocolat.
À ce sujet, alors qu'il dirigeait la chorale Tourrettissimo en première partie, dans des mélodies fort bien venues (Exodus superbe, l'adagio de la 9e de Dvorak remarquable et un Agnus Deï spectaculaire, notamment), le chef Jean-Pierre Grégoire a indiqué au journaliste-photographe que Tourrettissimo n'était là qu'en hors-d'œuvre et que les vedettes étaient "Quirl", véritable dessert... évidemment en chocolat!
"N'empêche, Jean-Pierre, que le hors-d'œuvre était tout de même fort délectable!"

Michèle Frère, présidente de Tourrettissimo, en tout cas, peut être satisfaite. Son difficile pari a été gagné: remplir l'église alors qu'un autre spectacle, tout aussi remarquable (voir les "Rencontres Photo") se déroulait en même temps à la salle des fêtes. Et les frères Bérardi, croyez-moi sur parole, si vous ne les connaissez pas, cela vaut aussi son pesant... de chocolat!

VdA