Profonde, nostalgique, envoûtante et sombre, comme les silhouettes des musiciens dans la nuit tourrettane, la musique d'Astor Piazzolla a subjugé la grande foule. Dans le parc du château, où le quintette "Meditango" et ses danseurs, étaient venus présenter leur spectacle consacré au grand musicien argentin (1921-1992), les sonorités un peu étranges du bandonéon et du violon (remarquables instrumentistes) notamment, ont fait frissonner les spectateurs ravis: des chorégraphies riches, très élaborées, de beaux danseurs, des ombres et des lumières tamisées, des mouvements sensuels comme cette musique où le jeu de la séduction se mêle aux adieux, à la nostalgie, à la "trizteza" et à la "muerte". Piazzolla, dont il faut savoir qu'il oscilla longtemps entre musiques classique et populaire, a d'ailleurs écrit un bel opéra ("Maria de Buenos Aires"), une cinquantaine de musiques de films et de nombreuses partitions "classiques", par exemple pour Rostropovitch. Toujours la grande foule, en effet, pour cet avant-dernier spectacle des "Nuits du Château" proposées par le conseil général avec le soutien des "Amis" bénévoles. Un spectacle de tout premier plan, de niveau international. Valéry d'AMBOISE. |
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Ci-dessous, la foule, déjà, trente minutes avant le spectacle... | Ci-dessus, la danse prolonge la musique d'Astor Piazzolla... |
Ci-dessous, deux exemples des riches et sensuelles chorégraphies proposées | |