Conseil municipal : sports et culture

Un conseil municipal s'est déroulé le vendredi 30 juin 2006. La note de synthèse préliminaire de ce conseil municipal public peut être consulté ci-dessous :

note de synthèse du conseil municipal du 30/06/2006

COURS DE COMPTABILITÉ.
Le conseil municipal a démarré, comme le veut la loi, hors la présence du maire, pour l'étude des comptes. A signaler que 27 minutes ont été consacrées uniquement à l'explication à Florence Delneufcourt de la ventilation des différents postes du budget. C'est-à-dire qu'une assemblée d'une vingtaine d'élus, plus les secrétaires, plus le public (et la presse) a dû assister pendant tout ce temps, avec un agacement bien compréhensible, à ce cours de comptabilité que le directeur général des services, patient et didactique à souhait, a bien voulu accorder à l'opposition. Des voix se sont élevées contre ce qui aurait dû être fait en dehors d'un conseil municipal public.

Peut-être pour faire passer la pilule, Florence Delneufcourt a félicité Fernand Bigotti pour sa gestion, les dépenses effectives étant très souvent inférieures au budget primitif. Ce qui est évident dans la mesure où ce dernier est établi d'une façon assez large, pour éviter les dépassements ultérieurs. Ce qui n'enlève évidemment rien aux mérites largement reconnus du directeur général des services tourrettan.

L'AFFAIRE DES REPAS SCOLAIRES.
Après divers sujets normalement traités par le maire (voir note de synthèse), Florence Delneufcourt a attaqué la majorité à propos du choix de la "Commission d'Appels d'Offres et d'ouverture des plis" qui a préféré la S.N.R.H., pourtant légèrement plus chère, à d'autres propositions, privilégiant ainsi le "mieux disant" au "moins disant" pour la fourniture des repas scolaires.
"Pourquoi les parents d'élèves n'ont-ils pas été consultés?" Le maire lui a répondu que les règles de la Commission d'appels d'offre ne permettaient pas une intervention extérieure à cette commission.
"Nous avons constaté que les quantités et la qualité proposées étaient bien meilleures; ce qui explique que nous ayons reconduit cette entreprise qui a donné déjà toute satisfaction aux enfants et aux parents."

LA BATAILLE DU MONT-CHAUVE.
Florence Delneufcourt, sous l'oeil navré de Georges Rossi (qui, revenant de congé, n'avait pas eu le temps de se pencher sur les dossiers), s'est permise ensuite de proférer des injures (dont les termes exacts ne sont pas dignes de figurer sur ce compte-rendu) à l'encontre du maire à propos de l'affaire du mont Chauve. Depuis bien longtemps, l'opposition distille des révélations soi-disant fracassantes à ce sujet, et les pétards successifs se révèlent tous aussi mouillés les uns que les autres. En confondant les associations qui se partagaient le site, en évoquant des problèmes que les responsables de ces simples locataires de la municipalité auraient pu générer –ce qui ne saurait impliquer le maire, qui ne peut que dénoncer un bail*– l'opposition paraît ignorer que l'ancien club de tir, à cause de sa réussite, a peut-être été l'objet d'une vengeance. Il n'est pas du tout prouvé que les responsables des associations visées soient coupables de quoi que ce soit. L’affaire suit son cours.
En attendant, une nouvelle association a été mise en place, avec des Tourrettans, autour d’une personnalité tourrettane irréprochable et appréciée, Yves Viale.

*a-t-on jamais vu un propriétaire poursuivi à cause des difficultés de son locataire ?

LA GUERRE DES LOGEMENTS SOCIAUX.
Infatigable, Florence Delneufcourt s’est ensuite lancée dans une attaque en règle du souhait de la municipalité de modifier le libellé d’un accord entre les maires et la CANCA. Il s’agit d’intégrer une nouvelle compétence « Réserve foncière » dans les statuts de la susdite CANCA. La municipalité tourrettane (entre autres!) souhaite que cette fameuse « réserve foncière » soit assujettie à l’accord de la municipalité concernée. Une notion un peu abstraite qu’il faut clarifier. Cela signifie, grosso modo (et plutôt grosso que modo), que la CANCA peut construire ce qu’elle veut ou presque dans une commune. Imaginons que, pour désengorger l'Ariane*, elle veuille implanter ailleurs un groupe d’immeubles sociaux; si l’accord de la municipalité n’est pas indispensable, tous les abus sont permis. Mille habitants de HLM de ce type en plus, et la commune replonge dans des problèmes sans doute pire que ce qu’ils étaient avant l’arrivée de la municipalité Frère, avec la triste réputation du type «Ariane» qui était la sienne. Et des retombées catastrophiques sur l’immobilier. Car pour l'instant, grâce à la sécurité et la tranquillité restaurées, la valeur des biens des Tourrettans a plus que doublé ces dix dernières années. L'opposition est mal placée pour le nier.

NB: il faut savoir que le compte rendu officiel des conseils municipaux est rédigé, en ce qui concerne l'opposition par l'opposition elle-même, qui peut ainsi rectifier à loisir ce qui s'est dit, en corrigeant les bévues et autres bavures que le "direct" peut générer. Le compte rendu ci-dessus relate, comme toujours, les débats tels qu'ils se sont réellement déroulés (et encore, pour la bienséance, avec des propos édulcorés). Florence Delneufcourt, en protestant implicitement contre ces relations dans son article de la revue municipale, est, comme d'habitude, de mauvaise foi.
Par ailleurs, il est tout à fait normal que dans un site internet payé par TOUS les Tourrettans (même à un niveau très très modique) quelqu'un d'indépendant et dont la bonne foi ne peut être mise en doute, leur explique ce qui se passe et se dit chez eux. Par exemple que madame Delneufcourt veut augmenter les impôts (sans doute de 30% comme ses amis l'ont fait au niveau de la Région) et construire des immeubles sociaux (sans doute comme à l'Ariane). Il est parfaitement logique que tous soient bien au courant avant d'être ruinés. Le docteur Frère s'est toujours posé en rempart contre ces excès (hausse des impôts = 0; logements sociaux complémentaires = 0).
Valéry d'AMBOISE, webmestre du site tourrettan.