Accident route d'Aspremont

Un virage, route d'Aspremont, peu après le croisement avec le Frogier-Supérieur, un chemin qui descend, strictement aucune visibilité pour la conductrice qui traverse la route pour revenir vers Tourrette-Levens.
Un autre véhicule qui arrive d'en bas et qui la frappe de plein fouet, la projetant dans le ravin, à vingt mètres plus bas. Aucune trace de freinage.
Drame de la vitesse?
En fait, il faut déplorer le manque de civisme d'innombrables conducteurs qui se croient au Castellet, alors qu'ils roulent en ville, qu'un enfant, un autre véhicule, un engin agricole peuvent surgir de n'importe où... 

En ville, un véhicule qui ne peut pas s'immobiliser
dès l'apparition d'un obstacle imprévu est en faute.


Après l'accident, tout va très vite; l'équipe de pompiers de Lionel Ardisson est sur place en quelques minutes; une partie s'occupe du chauffeur du véhicule resté en haut, qui sera vite emmené à l'hôpital, d'autres membres de l'équipe se précipitent en contrebas et apportent les premiers soins à la conductrice. Et puis arrivent les urgentistes. Il y a encore, le docteur Frère, Georges Simon, Luc Nativel, Fernand Bigotti. Enfin, d'Antibes, les spécialistes de la désincarcération qui vont, avec des soins infinis, découper la tôle pour sortir la victime et la conduire à l'hôpital. D'un bout à l'autre de cette chaîne de la solidarité, une technicité exceptionnelle. Qu'en aurait-il été il y seulement quelques décennies! Et aujourd'hui, tout va bien pour la blessée. Ce n'était pas, Dieu soit loué, son jour: mais quelle chance incroyable! 
Alors, en ville particulièrement, on part un peu plus tôt et on modère sa vitesse, au risque de basculer un jour dans le clan terrifiant des assassins.

Ci-dessous, le véhicule en contrebas sur lequel s'activent, à droite, les spécialistes de la désincarcération et à gauche, les urgentistes qui surveillent le goutte à goutte et la victime, coincée entre son siège et cet air-bag qui lui a sauvé la vie. Bien sûr, par respect pour elle, nous avons veillé à ce qu'elle n'apparaisse pas sur la photo (elle est cachée par le médecin qui tient le goutte-à-goutte).