Sainte Rosalie ou sainte Marlène ?

Saint Pierre, là-haut, a dû s’inquiéter : un cabaret pour Rosalie ! Qu’il soit rassuré, on n’a pas vu la sainte lors de cette joyeuse soirée. Trois cent cinquante convives à festoyer sous le vaste chapiteau, il y avait de l’ambiance ! Comité des fêtes sur le qui-vive, comme durant toutes ces festivités étalées sur trois jours, le spectacle, après le repas, a été somptueux. Plus qu’un cabaret à la berlinoise –encore que ces dames présentaient parfois des tenues à la Marlène Dietrich, il s’agissait avant tout d’une animation à l’Américaine. A contempler, par exemple, les évolutions de ces squaws habillées simplement de quelques plumes, certains spectateurs se seraient bien vus en chasseurs de bisous (euh… pardon, de bisons !), sous l’œil amusé de leurs compagnes. Le docteur Frère, ravi du succès de cette soirée organisée par le Comité des fêtes, était aux anges… justement, là-haut, avec sainte Rosalie ! (3/09/2005)

Valéry d’AMBOISE, texte et photos : le public ; deux vues du spectacle : comment le cancan « à la Bush » peut susciter des vocations ; les squaws à l’ouvrage.

            

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