Et la dernière nuit fut napolitaine

Les Tourrettans auraient-il autant de chance, avec quinze nuits, que le shah de Perse Shahriyar avec mille et une nuits (la nuit, tous les shahs sont gris) ? En tout cas, Schéhérazade s’appelle Marina Bruno, chanteuse italienne venue avec son quintette avec qui elle forme le « Néapolis Ensemble » : flûtes, percussions, mandole, violoncelle et guitare. Assurément, comme la fille du vizir, elle sait captiver son auditoire, même si elle se cache un peu trop derrière un énorme pupitre. Battements des mains parfaitement en mesure (le public sait compter), applaudissements nourris, ovations à certains morceaux, ce fut un succès et la belle conteuse Marina a subjugué le roi de Perse… et tous ses sujets, heureusement italophones car la chanteuse ne commente qu’en italien. Ainsi se terminent les Nuits des dévoués « amis du château », avec ce spectacle du conseil général. Le docteur Frère peut être satisfait, s’il n’est pas roi de Perse, avec ses 260 nuits, il est le roi de la culture en Côte d’Azur. (8/08/2005)

Valéry d’AMBOISE, texte et photo : Marina Bruno chante une villanelle, ou une simple canzone, à moins que ce ne soit une tarentelle, au vu des castagnettes…