Un bénitier médiéval à l’église

1946. Le toit de la chapelle des pénitents blancs s’écroule. Un monument unique en fait, car son clocher triangulaire intrigue encore les spécialistes. Un tableau de Rocca est récupéré et placé dans l’église. Quant au bénitier (sans doute également baptistère), le père Clary l’installe dans le jardin du presbytère. Sa forme fruste –en fait, un rocher de 170 kg, sculpté directement dans la masse, le fait oublier. Mais le docteur Frère vient de décider de l’installer dans l’église Sainte-Rosalie, au pied du pilier gauche, à l’entrée. « Remarquez, explique le maire, cette forme adoucie sur le côté : la main des fidèles, au fil des décennies, a poli la roche. » C’est ainsi que ce témoin muet de l’histoire tourrettane sera béni par monseigneur Sankalé lors des fêtes de la Sainte-Rosalie. (26/08/2005)

Valéry d’AMBOISE, texte et photo : la mise en place du fameux bénitier médiéval par l’équipe des ouvriers municipaux pilotée par Luc Nativel, sous l’œil attentif du docteur Frère.