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Ils étaient 80 chasseursLes chasseurs ont-ils changé ? C’est en tout cas ce qu’a affirmé leur président tourrettan, Olivier Massiéra, lors de leur première réunion de l’année, en présence du maire, le docteur Alain Frère, et de deux conseillers, Pierre Vitale et Denise Canestrier. Lors de la dégustation de la pizza, le maire a expliqué : « Une convention lie dorénavant les chasseurs et la municipalité. Les terrains communaux sont mis à leur disposition moyennant quoi, ils se chargent de l’entretien, du débroussaillage et de la réintroduction d’espèces raréfiées. » Olivier Massiéra a approuvé : « Oui, par exemple les perdrix rouges. Un autre problème se pose : il n’y a plus d’agriculteurs, donc il faut entretenir la terre, planter et ensemencer pour nourrir ces animaux. Il faut encore leur créer des points d’eau. Un travail considérable auquel chacun doit participer. C’est une nouvelle vision du sport de la chasse. Plusieurs journées seront organisées pour cet entretien et cette gestion : les 29 mars, 9 et 24 avril, 8 et 14 mai. » A noter la prolifération un peu inquiétante des chevreuils depuis l’interdiction de tir. Un paradoxe : les chasseurs seraient-ils devenus les seuls réels protecteurs de la nature ? (12/02/2005) Valéry d’Amboise, texte et photo (quelques chasseurs autour du président Massiéra, du maire et de ses conseillers)
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